Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un «a supervisé» personnellement ce nouveau tir de missile balistique, le troisième en trois semaines, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a interdit à Pyongyang de poursuivre ses programmes balistique et nucléaire et que Washington menace le pays d'une intervention militaire.
Un essai satisfaisant pour les autorités nord-coréennes
«Le missile balistique a volé vers l'est où le jour se levait et a parfaitement atteint sa cible après avoir parcouru la moitié de la distance qu'il peut couvrir», a précisé l'agence nord-coréenne KCNA.
La Corée du Sud a affirmé le 29 mai que ce missile de type Scud avait parcouru 450 kilomètres, et le Japon a assuré qu'il était tombé dans sa zone économique exclusive, qui s'étend jusqu'à 200 milles marins (370 kilomètres) de ses côtes.
Le président américain Donald Trump a estimé le 30 mai sur Twitter que la Corée du Nord faisait preuve d'un «grand manque de respect» vis-à-vis de la Chine, seul allié de Pyongyang.