International

Le Soulèvement des machines, déjà là ?

Lorsqu’un robot VW a tué un employé dans un accident, des fans de «Terminator» se demandaient si des machines avaient eu le dessus sur les gens. La paranoïa a augmenté quand une journaliste Sarah Connor, pardon Sarah O’Connor, a tweeté des nouvelles.

La folie sur Twitter a commencé après que la correspondante du Financial Times Sarah O’Connor a tweeté des nouvelles sur un robot qui avait tué un homme. La ressemblance de son nom à celui du personnage de Sarah Connor, jouée par Linda Hamilton dans le film «Terminator», n’a pas échappé aux fans.

La tragédie réelle s’est produite lundi dans l’usine allemande VW à Baunatal où un bras manipulateur a saisi un ouvrier et l’a poussé contre une plaque métallique en lui causant des blessures fatales.

Les nouvelles de la mort de l’ouvrier de VW ont poussé des fans de Terminator à supposer que la prédiction cinématographique sur l’essor des machines était devenue réalité et que les Terminators rôderaient bientôt sur la Terre échappant à tout contrôle humain. Cette spéculation a été alimentée par le fait que dans le film, les robots commencent à tuer des gens d'abord par accident, puis délibérément.

La réaction des fans s'est révélé être un mystère pour Sarah O’Connor qui a assuré qu’elle n’avait aucune idée de qui était Sarah Connor.

Elle a ajouté dans un autre tweet qu’elle se sentait mal à l’aise que la mort d’une personne ait pu faire l’objet de blagues.

Sarah O’Connor affirme qu’elle n’a jamais vu les films «Terminator».

Que ces blagues soient de mauvais goût ou non, le débat sur les dangers de l’intelligence artificielle, lui, est réel, disent des experts.

Un informaticien italien Federico Pistono, auteur du livre «Les robots voleront vos emplois, mais tout va bien : Comment  survivre l’effondrement économique en restant heureux», estime qu’il n’y rien à craindre des robots dans les 20-30 ans à venir. «Après 2040-2050, une question de conscience de soi des robots  peut apparaître, mais c’est vraiment imprévisible», estime Federico Pistono. Mais tout dépend des gens eux-mêmes, souligne l’informaticien. «Si nous concevons des robots avec nos valeurs, cela dépend des valeurs selon lesquelles nous les concevons …Si nous les concevons comme de bons humains, peut-être, avons nous une chance de survivre», blague l’informaticien italien.