Que s'est-t-il passé ?
En janvier, le parti de gauche Syriza avec à sa tête le Premier ministre Alexis Tsipras a promis d’en finir avec les mesures d’austérité sans quitter la zone euro.
Qu’est ce qui a cloché ?
Les négociations sur la dette grecque ont été infructueuses durant cinq mois. Les créanciers de la Grèce réclamaient de nouvelles réformes économiques en échange du plan de sauvetage, mais Syriza a refusé d’abandonner ses promesses électorales clés.
RT montre ce qui a changé dans l’économie de la Grèce durant la période d'austérité.
1. «En cinq années, en Grèce, nous avons réduit les pensions de retraite de 44%, réduit la rémunération du secteur privé de 32%, détruit le marché du travail, aboli le système d’assistance sociale, saigné à blanc les employés et la classe moyenne par les impôts et atteint le nombre de 1,5 millions de chômeurs dans le pays dont la population active est de six millions», a raconté Alexis Tsipras dans une interview à un journal italien Corriere della Sera.
2. Le PIB de la Grèce par personne a chuté de 24 200 euros en 2010 à 19 500 en 2014, selon les données de la Banque mondiale.
3. Le niveau de chômage chez les jeunes a atteint plus de 50 %. Près de 55 % des chômeurs ont moins de 35 ans, d’après une organisation caritative britannique Endeavour.
4. 44,8 % de retraités grecs vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Leurs pensions, réduites de 44 à 48 % depuis 2010, ne s'élèvent plus qu'à 665 euros.
5. Le taux de suicide en Grèce, auparavant un des moins élevés en Europe, a grimpé de 35 % pendant le pic de la crise en 2011 et 2012. Près de 80 % des suicidés étaient des hommes.