Un nombre précis de 261 159 personnes qui ont déposé leur signature comprend 4,12% de l'électorat du pays.
La pétition a reçu la plus grande popularité dans la région de la Basse-Autriche (ou 5,18% des électeurs potentiels l’ont signé) de en Carinthie (4,48%).
Le seuil pour lancer des débats sur un referendum potentiel est de 100 000 personnes.
La pétition a été lancée par un traducteur de 66 ans, Inge Rauscher, qui avait déjà composé un document similaire en 2000. A cette époque-là, il avait été signé par 3,35% de l'électorat.
Rauscher a rapporté au journal The Local qu'une hausse de l'appui au referendum pourrait être expliquée par la crise économique et la crise grecque. Elle a indiqué dans un communiqué que «c’était un résultat formidable».
L’Autriche se trouve parmi des pays les plus riches de l’Union Européenne, avec seulement 4,3% du chômage en 2012, un des taux les plus bas au sein de l’Union. L’Autriche se place également à la 11ème place parmi les pays les plus riches du monde en termes de PIB.
Un tel referendum est à l’ordre du jour au Royaume-Uni. Il est prévu d’avoir lieu avant 2017, bien que le jour précis n'a pas encore été clairement déterminé. Selon le dernier sondage d'opinion mené par YouGov, 38% des Britanniques se prononceraient pour la sortie de l’Union Européenne, tandis que 44 préféraient y rester.
C’est en 2013 que David Cameron avait promis de tenir un referendum, qui a provoqué des sondages d’opinion dans d’autres pays de l’UE. Ainsi au Danemark, 52% des citoyens ont confirmé leur fidélité à l'Europe, tandis que 47% voulaient voir une révision des conditions de leur appartenance à l'UE. En Irlande, deux-tiers des répondants s'étaient prononcé pour l’UE.