«Si le oui l'emporte, alors nous signerons l'accord. Il pourrait y avoir un remaniement du gouvernement car certains des membres ne digéreront pas cela. Je ne signerai pas une autre prolongation en prétendant arriver à un accord. Mais je ne le saboterai pas non plus».
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A la question de savoir s'il sera toujours ministre si le «oui» l'emporte, Yanis Varoufakis a répondu: «Je ne le serai plus. Mais j'aiderai celui qui le sera à ma place. Cela ne sert à rien de spéculer dés maintenant».
Le gouvernement grec souhaite que le «non» l'emporte lors du référendum du 5 juillet. Il estime que les termes de la négociation ne sont pas acceptables pour le pays.
Mais le ministre grec a assuré qu'il négociera pour rester dans l'euro si le non l'emporte: «Si le non l'emporte comme nous le recommandons au peuple grec, nous recommencerons immédiatement à négocier et croyez-moi, il y aura un accord, sur des bases différentes de celles des institutions».
Dans un billet posté sur son blog, le ministre grec des finances explique pourquoi il appelle à voter «Non» (OXI) au référendum du 5 juillet: «Les négociations sont au point mort car les créanciers (UE, BCE, FMI) ont refusé de réduire le montant de notre dette impayable. Ils insistent pour qu'elle soit remboursée par nos enfants et petits-enfants».
Insistant sur la nécessité de restructurer la dette grecque, il précise: «La plupart des économistes indépendants du FMI, le Gouvernement américains (...) pensent comme nous, que la dette doit être restructurée».