Selon le représentant du ministère finlandais des Affaires étrangères Vesa Häkkinen, le président de la Douma (chambre basse du parlement russe) Sergueï Narychkine, a été interdit d’entrée en Finlande, parce que son nom figure sur la liste des sanctions. En outre, six délégués russes n’ont pas obtenu le droit d’entrer. Le ministre finlandais des Affaires étrangères Timo Soini a refusé de commenter la situation.
Sergueï Narychkine estime pour sa part que les autorités finlandaises ont pris cette décision «sous une pression abusive de la part de Bruxelles et de Washington». Il a déclaré à des journalistes que toute la délégation russe a refusé de prendre part à la réunion de l’OSCE à la suite de cet incident.
Des hommes politiques russes ont dénoncé la décision des autorités finlandaises. Ainsi, le président de la Commission des affaires étrangères du Parlement russe, Alexei Pouchkov, a estimé que la Finlande a choisi la régression au lieu d’un progrès possible. Le député russe Ivan Melnikov estime que la Finlande fait ce que «l’Union européenne lui impose». «Le diktat agressif des Etats-Unis et de leur ambassadrice factuelle Merkel, qui détruit l’économie européenne, aboutira à un échec», a-t-il déclaré. Le député russe Nikolaï Kovalev a confié qu’Helsinki avait interdit l’entrée à l’homme politique russe suite aux recommandations de quatre pays, la Lituanie, l’Estonie, la Lettonie et la Roumanie.
La délégation russe devait prendre part à une rencontre de l’OSCE entre le 5 et le 9 juillet.