International

Tsipras : Notre objectif est de signer un accord avec les créanciers après le referendum

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s’est adressé à la nation pour évoquer la situation de son pays au lendemain du défaut de paiement. Les créanciers internationaux refusent d’accepter ses propositions de plan de sauvetage.

«Les réformes dont le pays a réellement besoin sont complètement différentes de celles imposés à la Grèce depuis des années et qui ont abouti à une catastrophe humanitaire», a estimé Alexis Tsipras en s’adressant au peuple grec mercredi après-midi.

Cependant, face aux demandes appelant à toujours plus de mesures d’austérité de la part des créanciers, le gouvernement grec continue à lutter «pour préserver les salaires et les pensions des retraités», a ajouté le Premier ministre. Il a assuré que les épargnes des citoyens grecs dans les banques ne seront pas perdues et que la situation actuelle ne se prolongera pas indéfiniment.

«Je m’engage à trouver rapidement une solution», a déclaré Tsipras.

En se prononçant sur le référendum prévu le 5 juillet, lors duquel le peuple grec devra répondre si Athènes doit accepter les conditions des créanciers, le dirigeant a estimé que «voter «non» lors du référendum ce weekend ne signifierait pas une rupture avec l’Europe, mais aiderait à maintenir la pression pour un accord économiquement viable».

Selon lui, toutes les déclarations sur la sortie de la Grèce de la zone euro si le peuple vote «non» lors du référendum ce weekend sont du «bluff».

«Le résultat de ce référendum n’influencera pas la présence de la Grèce au sein de la zone euro», a souligné le responsable.

La Grèce entend cependant continuer de négocier avec ces créanciers, même après le référendum, a déclaré Alexis Tsipras. Il a ajouté que le gouvernement souhaiterait signer un accord immédiatement après sa tenue.