«L’Etat Islamique a exécuté deux femmes en les décapitant dans la province de Deir al-Zor, c’est la première fois que le groupe terroriste tue des femmes de cette façon», a déclaré Rami Abdulrahman, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
D’après l’observateur, toutes les victimes ont été accusées de «sorcellerie».
Au cours des derniers jours, Daesh avait également suspendu toute une journée par les mains huit hommes, dont deux mineurs, parce qu’ils ne jeûnaient pas lors du Ramadan, le mois sacré des musulmans.
Les combattants de l’EI qui contrôlent de larges parties de l’Irak et de la Syrie, ont lancé une campagne de communication massive en publiant des vidéos d'exécutions et d’autres documents de propagande.
Ils en appellent souvent aux sentiments religieux des musulmans, aux désaccords entre les sectes islamistes et à l’indignation par rapport aux interventions occidentales au Moyen-Orient.
Les extrémistes ont perpétré de nombreuses atrocités dans la région : ils ont entre autre décapité des locaux et des étrangers, notamment des journalistes et des travailleurs humanitaires. En février dernier, ils auraient brûlé vifs 45 personnes près de la ville d’al-Baghdadi en Irak. Un pilote jordanien Moath al-Kasasbeh, capturé en décembre dernier a également été brûlé vif dans une cage.