Hillary Clinton est bel et bien sortie de sa diète médiatique et politique, après avoir lancé quelques ballons d'essai. «Je suis de retour pour être une citoyenne activiste», a annoncé début mai la candidate démocrate malheureuse à la présidentielle américaine, ajoutant : «Je veux faire partie de la résistance.»
Une entrée en résistance avec un adversaire clairement identifié – le président Donald Trump – et qui nécessite une structure. Baptisé «Forward Together» («En avant ensemble» en anglais) en écho au slogan de campagne de la candidate, «Stronger Together», le comité d'action politique que compte créer Hillary Clinton, aura pour vocation de financer des groupes d'opposants à Donald Trump.
Selon une source citée par CNN, le comité qu'elle entend fonder sera doté d'une petite équipe chargée d'identifier les groupes d'activistes susceptibles d'être financés. L'ex-directeur du financement de la campagne d'Hillary Clinton, Dennis Cheng, ainsi que son ancienne adjointe au secrétariat d'Etat Judith McHale, se seraient déjà mis au travail.
Depuis sa retraite politique, Hillary Clinton s'est dite «enflammée» par les mobilisations anti-Trump. En visite début avril 2017 à Houston, dans l'Etat du Texas, l'ex-secrétaire d'Etat avait déjà dessiné les grandes lignes de son engagement futur. «L'activisme est plus important que jamais. Et ça marche», avait-elle martelé, invoquant les milliers de personnes qui se sont mobilisées afin de s'opposer au projet de réforme de l'Obamacare porté par les Républicains.