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L'Unesco qualifie les attaques contre les sites archéologiques de crimes de guerre

Dans sa visée, l'Etat islamique qui a, lors de son avancée, menacé des sites archéologiques en Syrie et en Irak. L'Unesco a par ailleurs lancé une campagne en faveur du patrimoine menacé par les extrémistes, intitulée «Unite4Heritage».

Le texte, adopté à la 39e session du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco a condamné «les attaques barbares, les violences et les crimes perpétrés (...) à l'encontre du patrimoine culturel d’Irak» par l'Etat islamique.

Celui-ci multiplie les exactions contre ces sites archéologiques, religieux ou historiques situés dans son «califat», lequel se situe entre l'Irak et la Syrie.

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L'Unesco fait aussi part de sa profonde préoccupation pour le site de la ville antique de Palmyre (centre de la Syrie), inscris au patrimoine mondial. Ce site, conquis fin mai par l'Etat Islamique a été depuis miné, ce qui fait craindre sa possible destruction. 

Plus largement, l'organisation onusienne s'inquiète aussi des fouilles illicites, pillage et  trafic organisés d’objets culturels en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Mali, en Syrie et au Yémen.