Six autres personnes ont été tuées dans cette opération policière qui avait commencé avec l'arrestation du chef de Boko Haram au Tchad ainsi que de ses complices.
Cette opération s'était poursuivie avec l'assaut donné à une maison dans laquelle étaient fabriquées des bombes artisanales. Lors de l'assaut des forces de l'ordre, cinq membres de Boko Haram se sont fait exploser. Les cinq policiers tchadiens ont alors perdu la vie, et trois autres ont été blessés.
Le Tchad a par ailleurs annoncé le démantèlement d’une cellule active du réseau terroriste et l'arrestation d'une soixantaine de personnes.
Le pays reste encore sous le choc des attaques du 15 juin: deux attentats-suicides simultanés avaient eu lieu contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena, faisant 38 morts et 101 blessés. Si ces attaques n'ont toujours pas été revendiquées, le gouvernement du président Idriss Déby en accuse Boko Haram.
Cependant, certains opposants au pouvoir doutent que tous les attentats soient réellement le fait de Boko Haram. Ils soupçonnent ainsi Idriss Déby d'organiser un chaos dans l’optique des élections présidentielles de 2016.
L'armée tchadienne est en première ligne dans l'opération régionale contre les islamistes nigérians. Ceux-ci sont toujours très actifs dans le nord-est du Nigéria et passent les frontières en direction du Cameroun et du Tchad.
En début d'année, une opération militaire régionale avait été lancée conjointement par le Nigeria, le Tchad, le Niger et le Cameroun contre le groupe radical islamiste.