Malgré les propos très rassurants du chef de l'Etat sur «la robustesse» de l'économie française à la mi-journée, la bourse de Paris a clôturé en forte baisse lundi 29 juin, affichant un recul de 3,74% à 4 869,82 points.
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Idem à Francfort, où la place boursière allemande, nerveuse face au risque de sortie de la Grèce de la zone euro a terminé en baisse de 3,56%. La bourse de Londres a également marqué le coup, -1,97%, à l'heure de la fermeture des marchés. L'indice FTSE-100 des principales valeurs a chuté de 133,22 points pour terminer à 6 620,48 points.
Mais, le plus gros décrochage s'est produit en Italie. Très fébrile, la bourse de Milan a en effet chuté à 5,17% en clôture.
Les échanges d'amabilité entre la Commission européenne, menée par Jean-Claude Juncker et le gouvernement grec tout au long de la journée de lundi, n'ont en effet pas été du goût des marchés qui anticipent déjà le pire.