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Athènes doute de la sincérité de Jean-Claude Juncker

Alors que Jean-Claude Juncker s'est exprimé ce midi à Bruxelles sur la crise grecque avouant s'être senti «trahi», le gouvernement d'Alexis Tsipras a répondu de son côté douter de la «sincérité» du président de la commission.

La réponse d'Athènes au discours de Jean-Claude Juncker est lapidaire. Par communiqué, le gouvernement grec a ainsi déclaré : «L'indice nécessaire de bonne de foi et crédibilité dans une négociation est la sincérité». Comprendre le gouvernement Tsipras doute des sentiments du président de la Commission européenne.

Jean-Claude Juncker s'est exprimé ce midi à Bruxelles. Devant de nombreux journalistes, il a affirmé s'être «senti profondemment affligé et trahi [par l'attitude du gouvernement Tsipras qui a annoncé la tenue d'un référendum surprise le 5 juillet] car son travail et ses efforts pour parvenir à un accord le plus juste possible n'avaient pas été pris en compte».

Alexis Tsipras se serait par ailleurs entretenu au téléphone ce matin avec Jean-Claude Juncker ainsi qu'avec le président du Parlement européen, Martin Schulz, afin de leur demander «une extension de quelques jours» du plan d'assistance (qui se termine mardi 30 juin) le temps que le référendum ait lieu.