Angela Merkel
Le téléphone portable de la chancelière allemande Angela Merkel a été mis sur écoute par la NSA depuis 2002. Elle considérait pourtant les Etats-Unis comme «un ami» .
«L'espionnage entre amis, ça ne va pas du tout». C’est ce qu’a déclaré la chancelière allemande et a ajouté que ces révélations constituaient une «rupture de la confiance» entre partenaires internationaux.
François Hollande
La NSA a également espionné les téléphones des trois présidents français, notamment celui du président actuel François Hollande.
«Il s'agit de faits inacceptables qui ont déjà donné lieu à des mises au point entre les États-Unis et la France, notamment fin 2013 au moment des premières révélations et lors de la visite d'État du président de la République aux États-Unis en février 2014», indique un communiqué de la présidence.
Manuel Valls
Le Premier ministre français Manuel Valls a réclamé un «code de bonne conduite» entre pays «alliés».
«Les Etats-Unis doivent tout faire pour réparer les dégâts liés aux révélations», s’est indigné Manuel Valls.
Dilma Rousseff
Après que la président brésilienne Dilma Roussef ait appris que la NSA a écouté ses conversation téléphoniques et intercepté ses courriels, elle a annulé la visite aux Etats-Unis et a prononcé un discours passionné devant les Nations Unies.
«L'argument selon lequel ces écoutes illégales visent à protéger les pays du terrorisme est intenable. Une telle ingérence est une violation des lois internationales», a martelé Dima Rousseff lors de l'ouverture de l'Assemblée en présence de Barack Obama.
Enrique Peña Nieto
Le président mexicain a été espionné par la NSA lors de sa campagne électorale de 2012. Il a exigé que Barack Obama entame une enquête sur ses révélations.
«Le gouvernement mexicain a clairement fait savoir qu'il doit y avoir une enquête et des sanctions si des actes ont été commis en dehors des accords internationaux et en dehors des lois», a dit Enrique Peña Nieto après une conversation téléphonique avec Barack Obama.
La réaction des Etats-Unis à de telles révélations et déclarations indignées est toujours la même. L’Elysée a écrit la réponse de Barack Obama dans son communiqué : «Le président Obama a réitéré sans ambiguïté son engagement ferme… d’en finir avec les pratiques qui ont pu avoir lieu dans le passé et qui sont inacceptables entre alliés».