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Dans une tribune, Theresa May rappelle que le Royaume-Uni «quitte l'UE, mais pas l'Europe»

Le Premier ministre britannique Theresa May a publié le 30 mars une tribune dans sept quotidiens européens pour expliquer le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, une offensive de charme avant d'entrer dans le vif des négociations.

Theresa May a choisi les journaux irlandais The Irish Times, polonais Rzeczpospolita, suédois Dagens Nyheter, espagnol El Pais, italien La Repubblica et allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung pour publier une tribune dans laquelle elle explique le choix des Britanniques de sortir de l'UE et les conséquences qui suivront une telle décision. En France, c'est le quotidien Le Parisien qui a publié son texte sous l'intitulé : «Nous quittons l'UE, mais nous ne quittons pas l'Europe». 

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«Je veux vous assurer que cette décision ne signifie en rien un rejet des valeurs qui nous sont communes en tant qu'Européens», écrit-elle, reprenant dans sa tribune l'essentiel des arguments présentés dans la lettre officielle remise le 29 mars au président du conseil européen Donald Tusk pour signifier le lancement de la procédure de Brexit.

Nous voulons rester des partenaires et alliés solides de la France et de tous nos amis du continent

«Il ne s'agit pas non plus d'une tentative de faire du tort à l'Union européenne», ajoute-t-elle, garantissant qu'au contraire, le Royaume-Uni «veut que l'Union européenne réussisse et prospère».

«Nous voulons rester des partenaires et alliés solides de la France et de tous nos amis du continent», prétend-elle dans Le Parisien, déclinant à chaque pays cette assurance de fidélité.

«Notre référendum était, à nos yeux, un vote destiné à rétablir notre autodétermination nationale. Nous quittons l'Union européenne, mais nous ne quittons pas l'Europe et nous voulons rester des partenaires et alliés solides de la France et de tous nos amis du continent», poursuit le Premier ministre.

Evoquant les points économiques, Theresa May assure par ailleurs qu'il ne s'agit pas de «commander [le Brexit] à la carte», rappelant que le Royaume-Uni ne demandait pas à faire partie du marché unique, qui implique d'accepter les Quatre Libertés (la libre circulation des biens, capitaux, services et personnes). Mais le Premier ministre britannique souhaite pouvoir y accéder «le plus largement possible, au travers d'un nouvel accord ambitieux».

Si Theresa May assure prendre la mesure de ce qu'implique la sortie de l'UE pour le Royaume-Uni, elle estime qu'il n'y a aucune raison pour qu'un «partenariat profond et unique qui fonctionne dans l'intérêt de tous» ne puisse être établi.

Elle rappelle également l'importance d'une collaboration «la plus étroite possible» pour «protéger [nos] populations du terrorisme et de l'extrémisme».

«Cette nouvelle relation est tellement importante, tant pour le Royaume-Uni que pour l'UE, que nous sommes convaincus de la possibilité de parvenir à la définir dans le délai imparti aux négociations, et d'une façon qui renforce les valeurs démocratiques libérales de l'Europe que nous partageons tous et dont le monde a plus que jamais besoin», a-t-elle écrit en guise de conclusion.

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