«La politique étrangère turque témoigne d'une approche [...] qui rappelle celle du troisième Reich», s'est emportée Sahra Wagenknecht, une cadre du parti de gauche allemand Die Linke devant le Bundestag.
Elle a étayé son propos en expliquant que la Turquie cherchait à «installer des minorités [turques] dans d'autres pays afin d'y poursuivre sa politique basée sur la violence, ses objectifs géopolitiques et sa politique de répression».
Elle a poursuivi sa diatribe en se focalisant sur le président turc, n'hésitant pas à le qualifier de «parrain du terrorisme». «Ceci est l'appel d'un terroriste. C'est un terroriste qui parle, c'est aussi simple que ça», a conclu Sahra Wagenknecht en référence aux derniers propos en date de Recep Tayyip Erdogan.
Lors d'un discours à Ankara le 22 mars, le chef d'Etat turc avait en effet brandi des menaces à l'attention des Européens, après que les Pays-Bas, l'Allemagne, la Suisse et l'Autriche avaient refusé la tenue de meetings politiques turcs sur leur sol. «Aucun Européen ne pourra plus faire un pas dans la rue en sécurité», avait notamment lancé le dirigeant turc.