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«Sans Schengen, nous serions moins protégés du terrorisme», assure la ministre suisse de la Justice

Au lendemain de l’attaque terroriste de Londres, Simonetta Sommaruga est montée au créneau pour défendre l’accord européen sur la libre-circulation des personnes, garant selon elle d’une meilleure protection contre les attentats.

«Sans Schengen, nous serions moins protégés du terrorisme. Nous n’aurions pas les informations importantes», a déclaré la ministre suisse de la Justice, Simonetta Sommaruga, dans un entretien au quotidien suisse Blickle 23 mars.

«Personne ne peut gérer seul sa propre sécurité», a-t-elle poursuivi, estimant que l’avantage majeur de la zone de libre-circulation, dont fait partie la Suisse, était la coopération policière et que ceux qui proposaient d’en sortir étaient «irresponsables».

La ministre réagissait en particulier à l’attaque terroriste survenue la veille au Royaume-Uni, pays qui ne fait pas partie de l’espace Schengen mais participe néanmoins à l’échange d’informations avec les services de police des différents pays européens qui en sont membres.

Alors que la menace terroriste reste bien présente sur le Vieux continent, l’accord de Schengen est parfois pointé du doigt. Fin février, la France et l’Allemagne avaient notamment appelé la Commission européenne à le réviser de façon à instituer un contrôle renforcé des frontières des pays membres.