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Trump réaffirme qu'il n'accuse pas Londres de l'avoir espionné

Le président américain Donald Trump a réaffirmé qu'il n'accusait pas le Royaume-Uni de l'avoir espionné, après des allégations portées contre les services secrets britanniques par son porte-parole.

Le 17 mars, Donald Trump a nié que le Royaume-Uni l'avait espionné. Le président américain a en revanche maintenu implicitement ses accusations contre Barack Obama, qu'il accuse d'avoir ordonné la mise sur écoute de ses lignes téléphoniques dans la Trump Tower, sa résidence principale, d'où il a mené sa campagne électorale.

Sur le ton de la plaisanterie, il s'est adressé à la chancelière allemande Angela Merkel qui se trouvait à ses côtés à la Maison Blanche. «En matière de mise sur écoute par la précédente administration, au moins nous avons quelque chose en commun... peut-être», a ironisé Donald Trump. A l'automne 2013, sous la présidence de Barack Obama, l'ancien consultant de la NSA, Edward Snowden, avait révélé que le téléphone portable d'Angela Merkel avait été mis sur écoute par l'agence de renseignement américaine.

Et, interrogé sur les accusations portées contre les services secrets britanniques lors de sa conférence de presse commune avec Angela Merkel , Donald Trump a répondu : «Nous n'avons rien dit».

«Tout ce que nous avons fait a été de citer un esprit juridique très talentueux qui a tenu ces propos à la télévision», a-t-il ajouté.

Le juge Andrew Napolitano avait en effet affirmé en début de semaine sur Fox News, chaîne sur laquelle il intervient régulièrement, que le président Obama n'avait pas utilisé la NSA, ni la CIA, ni le FBI, ni le ministère de la Justice américains mais qu'il avait eu recours au Government Communications Headquarters (GCHQ), l'agence de surveillance britannique.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, avait laissé entendre le 16 mars que c'était le GCHQ qui avait mené les écoutes de Donald Trump pendant la campagne.

Le lendemain, en fin d'après-midi, Shepard Smith, présentateur de Fox News avait lu en direct un communiqué de la chaîne disant «ne pouvoir confirmer les commentaires du juge Napolitano».

«Fox News ne dispose d'aucune preuve quelle qu'elle soit que l'actuel président des Etats-Unis a été surveillé à une quelconque période d'une quelconque façon, point final», a poursuivi le commentateur.