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«L’immigration est un privilège, pas un droit», lance Trump à Merkel pour leur première rencontre

Les deux dirigeants se sont rencontrés pour la première fois à la Maison-Blanche, où ils ont discuté de nombreux sujets, au risque d’être parfois en désaccord, comme l’immigration, la défense ou le libre-échange.

La sécurité : une nécessité ?

«Nos deux nations ont beaucoup en commun, dont un besoin de sécurité, de prospérité et de paix», a lancé Donald Trump.

«J’ai réitéré à la chancelière Merkel mon soutien à l’OTAN ainsi que la nécessité pour les alliés de l’OTAN de payer leur part pour le coût de la défense» a lancé l’Américain, avant de poursuivre : «Beaucoup de pays doivent de grosses sommes d’argent pour les années précédentes et c’est très injuste pour les Etats-Unis.»

L’immigration : «un privilège, pas un droit», pour Trump

Abordant le thème de l’immigration, Donald Trump a déclaré que celle-ci était «un privilège, pas un droit, et la sécurité de nos citoyens doit toujours prévaloir.»

Notre alliance est «la base d'un avenir très prometteur», a pour sa part estimé Angela Merkel, assurant que l'Allemagne doit renforcer ses dépenses pour agir en Afghanistan, en Syrie et en Libye.

Le sujet est sensible : mi-janvier, Donald Trump avait qualifié de «catastrophique» la décision de la chancelière allemande d'ouvrir son pays à des centaines de milliers de demandeurs d'asile en 2015 et 2016. De son côté, cette dernière avait ouvertement critiqué le décret migratoire du président américain.

Commerce et traité transatlantique

Confiant vouloir poursuivre les négociations en vue du traité de libre-échange avec les Etats-Unis TTIP, Angela Merkel a reconnu que le «commerce devait être plus équitable, devait être une situation gagnant-gagnant».

De son côté, le président américain a ajouté qu’il ne croyait pas en une «politique isolationniste», mais préférait le libre-échange, du moment que celui-ci était juste pour les Etats-Unis.

D’une façon plus légère, Donald Trump a également été interrogé sur les accusations d’espionnage qu’il avait proféré à l’encontre de son prédécesseur Barack Obama. «Nous avons peut-être quelque chose en commun», a en effet lancé le président américain.

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