«Au lieu d'être un exercice naval ordinaire, ces manœuvres ambitieuses enverront un message clair à la Chine», a déclaré à Reuters une source sous couvert d'anonymat. Elle a aussi précisé que les exercices se dérouleraient lors des deuxième et troisième semaines de mai, près de l’île de Tinian dans l’ouest du Pacifique, à 2 500 kilomètres au sud de la capitale japonaise. Selon ses estimations, les Etats-Unis, le Japon, le Royaume-Uni et la France y prendraient part.
La source a aussi dévoilé que Paris enverrait plusieurs porte-aéronefs Mistral, Londres deux hélicoptères tandis que Tokyo et Washington se borneraient à la présence de militaires.
Le porte-parole du ministre de la Défense japonais n’a pas confirmé cette information, pas plus que ses homologues étrangers. Mais le Premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se déplacera en Europe le 19 mars pour y rencontrer des leaders européens, notamment François Hollande.
En octobre 2016, Londres avait déjà envoyé quatre avions de combats Typhoon au Japon pour y mener des manœuvres conjointes. Depuis, l’UE s’inquiète de la construction par la Chine d'un second porte-avions, le Shandong, qui doit rejoindre le Liaoning à la tête d'une flottille de combat dans les eaux situées au sud du Japon.