«Mon message est très clair : ce n'est pas le moment. J'ai expliqué pourquoi. Je pense que nous devrions travailler pour obtenir le bon accord pour l'Ecosse et le Royaume-Uni dans le cadre de notre partenariat futur avec l'Union européenne», a déclaré Theresa May dans une interview à la BBC.
«Se pencher sur cette question [un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse] à ce moment serait injuste parce que les gens n’auraient pas les informations nécessaires pour prendre une telle décision cruciale», a poursuivi le Premier ministre britannique.
Alors que 62% des Ecossais s'étaient prononcés contre le Brexit lors du référendum de juin 2016, le Premier ministre écossais Nicola Sturgeon avait appelé à la tenue d’un nouveau référendum sur l'indépendance avant début 2019.
Dans la foulée, le parti politique irlandais Sinn Féin a réclamé un référendum sur la réunification de l'Irlande.
Après avoir reçu l’assentiment de la reine Elizabeth II, l’autorisant à déclencher la procédure du Brexit, Theresa May a fait savoir qu’elle enverrait avant fin mars une lettre au Conseil européen l'informant de la décision du Royaume-Uni de quitter l'UE.
Conformément à l’article 50 du traité de Lisbonne, Londres et Bruxelles disposeront alors de deux ans pour boucler les négociations de sortie.
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