«Si les forces armées ukrainiennes reçoivent l’ordre de retirer leurs armes lourdes et leur artillerie et de cesser le feu, Secteur Droit se réserve le droit de poursuivre les combats selon ses plans opérationnels et jusqu’à la libération totale des territoires ukrainiens de l’occupation russe», peut-on lire sur la page Facebook du leader nationaliste.
«Le corps ukrainien de volontaires [constitué de membres de Secteur Droit et d’autres partis nationalistes extrêmes] poursuit le déploiement de ses unités, de ses détachements de combat et de réserve, l’instruction et le soutien logistique des troupes, coordonne son activité avec le commandement de l’opération spéciale [l'opération punitive lancée par le gouvernement ukrainien en avril 2014], ainsi qu’avec les brigades des forces armées ukrainiennes et les bataillons de volontaires du ministère de la Défense et le ministère de l’Intérieur», a-t-il ajouté.
Secteur Droit est une faction nationaliste ukrainienne qui doit sa célébrité à la très forte activité de ses partisans sur la place Maïdan à Kiev pendant les évènements de février 2014. On lui attribue la saisie du parlement qui a provoqué la fuite de Viktor Ianoukovytch ainsi que les 70 morts lors des affrontements qui ont eu lieu sur Maïdan. Les combattants de Secteur Droit sont également complices de la tragédie du 2 mai à Odessa où l’incendie de la maison des syndicats a fait 48 morts et plus de 200 blessés.