«Nous parlons de 400 militaires additionnels au total, ils s’y trouveront de manière temporaire», a déclaré le porte-parole des forces aériennes américaines, le colonel John Dorrian suite aux révélations faites par le Washington Post sur une batterie d'artillerie de canons de 155 mm qui serait arrivée à Raqqa pour y combattre Daesh.
Ce déploiement est le signe d'une intensification de la présence militaire américaine en Syrie. Environ 500 soldats s'y trouvaient déjà. Selon les autorités américaines, ces militaires étaient pour l'heure cantonnés à un rôle de conseil des forces démocratiques syriennes (FDS) se battant contre les terroristes.
Les premières évocations d'un déplacement de militaires américains en Syrie étaient apparues dans les médias le 8 mars car des soldats avaient été aperçus près de la ville de Manbij, en Syrie, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Raqqa. Le Pentagone avait alors refusé de commenter.
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L’opération de libération de Raqqa «Colère de l’Euphrate» a débuté le 6 novembre 2016. Elle est menée, avec le soutien aérien des Etats-Unis, par les FDS, dont beaucoup de combattants sont kurdes. Selon les estimations américaines, de 3 000 à 4 000 djihadistes se trouveraient toujours retranchés dans la ville de Raqqa, où habitent environ 300 000 civils.