Le retour de la course aux armements ? Donald Trump a accordé une interview à l’agence de presse Reuters lors de laquelle il a donné sa vision de l’arsenal nucléaire américain.
En plus d’avoir exprimé sa volonté de voir les Etats-Unis rester leader sur ce type d’armement, il s’est exprimé à propos des concurrents de par le monde.
Il a notamment déclaré qu’il souhaitait s’entretenir avec son homologue russe Vladimir Poutine à propos du déploiement d’un nouveau missile de croisière par Moscou qui violerait les traités existants. Il s’est dit opposé à un accord «unilatéral» avec la Russie pour limiter le déploiement d’ogives nucléaires.
La Corée du Nord dans le viseur
Donald Trump s’est dit «très en colère» face aux tests de missiles balistiques nord-coréens. Il a ajouté que l’installation de systèmes américains de défense antimissile au Japon et en Corée du Sud, deux alliés de Washington, était parmi les options existantes pour faire face à la menace de Pyongyang.
D’après l’analyse du locataire de la Maison Blanche, la Chine pourrait aussi «très facilement» résoudre le problème «si elle le veulait» en faisant pression sur la Corée du Nord pour qu'elle cesse ses actions belliqueuses.
Invité à clarifier les propos du président, Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche, a assuré que «les Etats-Unis ne céderaient leur suprématie dans ce domaine à personne». Avant d’ajouter : «Notre objectif est de nous assurer que nous maintenons la domination de l'Amérique dans le monde, et que si d'autres pays souhaitent la contester, que nous ne resterons pas assis à rien faire.»