«Les valeurs néerlandaises sont basées sur le christianisme, le judaïsme et l’humanisme. L’islam et la liberté sont incompatibles. Vous le voyez presque dans chaque pays où il domine : une absence totale de liberté, de société civile, de respect de la loi et de classe moyenne. Les journalistes, homosexuels, non-croyants – ils sont tous en danger là-bas. Et nous importons cela», a déclaré le dirigeant du parti d’extrême droite néerlandais le Parti pour la liberté, Geert Wilders, dans une interview à USA Today.
«Depuis longtemps, notre société craignait de dire : "Non, c’est notre culture néerlandaise, nous ne traitons pas les femmes comme ça". […] Je crois à ce que je vous dis, l’idéologie islamique est une grande menace», a-t-il poursuivi.
Le 18 février, Geert Wilders a lancé sa campagne en vue des élections législatives du 15 mars avec un discours anti-immigration et anti-islam promettant d'en finir avec «la racaille marocaine». Il a invité ses compatriotes à «reprendre possession» de leur pays en votant pour le Parti pour la liberté.
«Il y beaucoup de racaille marocaine aux Pays-Bas, ce qui rend les rues peu sûres. Si vous voulez reprendre possession de votre pays, faire à nouveau des Pays-Bas un pays pour le peuple nérlandais, vous ne pouvez voter que pour notre parti», a-t-il précisé.
D'après les sondages menés en décembre dernier par TNS NIPO pour le magazine Vrij Nederland, environ 40% des Néerlandais sont d'accord avec les déclarations de ce parlementaire et comptent voter pour son parti.
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