International

«Toujours à la recherche d'armes irakiennes ?» Les meilleures répliques de Vitali Tchourkine à l'ONU

Tout au long de son mandat d'envoyé spécial de la Russie auprès de l‘ONU, Vitali Tchourkine a su parer aux attaques des diplomates occidentaux avec des formules saignantes. RT a recensé ses citations les plus mémorables.

Le 29 août 2008, après avoir condamné l'invasion de la Géorgie par la Russie, Zalmay Khalilzad, alors ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'ONU avait fait les frais de cette remarque de Vitali Tchourkine.

Le conflit de cinq jours avait commencé après que le président géorgien de l’époque, Mikheïl Saakachvili, soutenu par les Etats-Unis, a lancé une attaque contre les casques bleus russes basés dans la région sécessionniste d'Ossétie du Sud. Les forces russes avaient réagi en repoussant l’armée géorgienne, formée par l'OTAN, et se sont retirées du pays par la suite, reconnaissant l'indépendance de l'Ossétie du Sud.

C'est en ces termes que Vitali Tchourkine avait répliqué, le 3 février 2017, à son homologue britannique, Matthew Rycroft, qui avait accusé la Russie d’avoir inversé la réalité, au vu de la position défendue par Moscou sur l'Ukraine, appuyant la requête de de l'ambassadeur des Etats-Unis, Nikki Haley, consistant à «rendre la Crimée» à l’Ukraine.

«Le peuple de Crimée a clairement exprimé sa volonté lors d’un référendum», avait répondu Vitali Tchourkine à cette dernière, soulignant que la Constitution américaine commençait par la phrase : «Nous, le peuple.»

Vitali Tchourkine a fait cette réplique ironique à l’égard de l’ambassadrice américaine Samantha Power, le 6 février 2014, après qu'elle a parlé de la rencontre avec les membres du groupe «Pussy Riot». Les soi-disant militantes de punk-rock sont devenues connues en Occident suite à l‘arrestation de trois membres du groupe pour une «intervention» à la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou en 2012.

C'est ainsi que le diplomate a commenté le discours émotionnel de Samantha Power, le 13 décembre 2016, sur la situation humanitaire à Alep, où les rebelles soutenus par les Etats-Unis perdaient la bataille contre l'armée syrienne, soutenue par la Russie .

«Veuillez bien vous rappeler quel pays vous représentez. Veuillez bien vous rappeler l'histoire de votre pays», avait lancé Vitali Tchourkine.

Voici la réaction de Vitali Tchourkine au rapport sur la situation à Alep fait par le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d'urgence Stephen O'Brien, le 27 octobre 2016.

«Présentez-nous un fait, s'il vous plaît, ou laissez ce genre de récit pour le roman que vous pourriez écrire plus tard», avait déclaré l'envoyé russe au secrétaire général adjoint.

Lors de l'Assemblée générale des Nations unies, le 11 mai 2016, Vitali Tchourkine avait appelé les dirigeants de la planète à se souvenir des principes fondateurs de l'organisation.

«Il ne faut pas chercher à étendre sa sphère de contrôle, ce qui a lieu à cause de l'expansion illimitée de l'OTAN. Il ne faut pas s'efforcer de dominer militairement, comme les Etats-Unis veulent le faire en créant un système mondial de défense antimissile», avait-t-il souligné.

«Au lieu de cela, nous devrions revenir aux origines de la pensée politique raisonnable, au slogan "le monde est uni", il faut reprendre conscience du fait que la tentative d'assurer sa propre sécurité au détriment de celle des autres ne fait que miner la sécurité à l'échelle mondiale».