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Italie : L’argent public servait-il à financer des clubs gays clandestins ?

Le chef du Bureau national chargé de la lutte contre les discriminations a démissionné de son poste le 20 février après des accusations selon lesquelles certains fonds gouvernementaux auraient servi à financer des clubs gays.

Un scandale rocambolesque a éclaté en Italie. Le 20 février, Francesco Spano, à la tête du Bureau national anti-discriminations, a donné sa démission.

En cause ? Des accusations selon lesquelles des fonds publics alloués à son organisation afin de promouvoir des projets liés à la diversité et à lutter contre le racisme auraient servi à financer des clubs gays masqués en centres culturels.

L’opposition souverainiste fulmine

Francesco Spano a décidé de quitter son poste quelques heures après la diffusion d’un reportage télévisé qui montrait comment son département avait autorisé le financement d’au moins trois de ces clubs pour des montants allant jusqu’à 55 000 euros.

L’émission de télévision concernée nommée The Hyenas, a rendu visite à trois hommes d’affaires. Ces derniers hébergeaient des prostitués et offraient à leurs membres des «chambres noires» pour s’adonner à des parties fines.

Les partis d’opposition ont appelé le gouvernement à s’expliquer sur ces financements. Giorgia Meloni du parti souverainiste Frères d'Italie - Alliance nationale a appelé au démantèlement immédiat du Bureau anti-discriminations.

«Pas un euro de plus en provenance des contribuables ne devrait être jeté en payant leurs salaires» a-t-elle écrit sur sa page Facebook.

Le gouvernement a déclaré dans un communiqué que l’organisme resterait ouvert. Quant à Francesco Spano, il a quitté ses fonctions «par respect» pour le travail accompli par son bureau.