Difficultés en série pour la famille Renzi. Après Matteo, le fils, qui a dû démissionner de son poste de chef du gouvernement, le 7 décembre après le rejet dans les urnes de sa réforme constitutionnelle, son père Tiziano, est soupçonné de trafic d'influence.
L'enquête s'intéresse plus largement à la centrale d'achat de l'administration publique italienne, la Consip. Tiziano Renzi veut jouer la transparence : «J'ai reçu ce matin un avis à comparaître du parquet de Rome évoquant l'hypothèse du trafic d'influence. Je reconnais mon ignorance, jusqu'à ce matin j'ignorais l'existence même de ce délit que de toute façon je n'ai pas commis, mon comportement étant totalement transparent.»
Federico Bagattini, son avocat, a qualifié les soupçons qui entourent son client de «totalement incompréhensibles». Selon le conseil, le document judiciaire ne comporte «que le numéro de la loi violée», selon la même source. «Nous prendrons contact avec le parquet pour comprendre quels sont les faits contestés», a ajouté Federico Bagattini.
Ce n’est pas la première fois que Tiziano Renzi a affaire avec la justice. Il avait déjà fait l'objet d'une enquête pour faillite frauduleuse. Cependant, en juillet 2016, un juge avait ordonné le classement sans suite du dossier.