«Il n'y a eu aucune émeute massive engendrée par des bandes de réfugiés dans la rue Fressgass. Les accusations étaient sans fondement», a déclaré la police dans un communiqué, suite à une enquête concernant des prétendues violences qui auraient eu lieu lors du Nouvel An à Francfort. Le Bild avait été le premier organe de presse a colporter ces accusations.
Dans l'article, aujourd'hui supprimé du site du journal allemand, les prétendus témoins avaient décrit des «agressions sexuelles, des blessés et des vols perpétrés par des masses de réfugiés». Or, après avoir interrogé des riverains, la police a été amenée à avoir «de grands doutes sur la version rapportée des événements». «L'une des victimes présumée n'était même pas à Francfort lors des faits», ont indiqué les forces de l'ordre.
En réaction, le Bild s'est excusé dans un éditorial pour «ce journalisme imprécis et les accusations formulées». «Ce journalisme ne correspond en rien aux standards déontologiques du Bild», a poursuivi la rédaction.
Lors du réveillon 2015, l'Allemagne, et plus précisément la ville de Cologne, avait été le théâtre de plusieurs centaines d'agressions et plusieurs viols perpétrés par des réfugiés et des immigrés.