«Nous ne livrons pas nos terres. La Crimée est le territoire de la Fédération de Russie», a déclaré Maria Zakharova, porte-parole du ministère des Affaires étrangères russes, aux journalistes.
Dans la soirée du 14 février, le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer a fait savoir que le président américain «espérait» normaliser ses relations avec la Russie quand le gouvernement russe aurait rendu la Crimée à l’Ukraine.
«Le président Donald Trump a très clairement indiqué très qu’il espérait que le gouvernement russe atténuerait les violences dans l’est de l’Ukraine et rendrait la Crimée à l’Ukraine. Il espère et veut coopérer avec la Russie», a précisé Sean Spicer.
Plus tôt en février, Nikki Haley, nouvel ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU, avait sévèrement dénoncé «l’occupation russe en Crimée».
«La Crimée est une partie de l’Ukraine. Nos sanctions liées à la Crimée resteront en place jusqu’à ce que la Russie rende le contrôle de la péninsule à l’Ukraine», avait déclaré Nikki Haley.
L'ambassadeur russe auprès des Nations Unies, Vitali Tchourkine avait alors souligné que les habitants de Crimée avaient voté à une écrasante majorité pour rejoindre la Russie en 2014, après la destitution du président ukrainien, Viktor Ianoukovitch.