«La falsification lors de l'élection présidentielle est un problème sérieux dans ce pays. Il y a des millions de gens qui se sont inscrits dans au moins deux Etats , des personnes décédées depuis longtemps et des personnalités qui ne sont pas citoyens américains. D’après l’enquête scientifique, au moins 14% des non-citoyens ont voté lors des élections de novembre 2016. La statistique est bouleversante», a fait savoir le conseiller de Donald Trump, Stephen Miller, dans une interview à la chaîne de télévision ABC.
Cette déclaration a été faite trois semaines après le lancement d’une enquête à grande échelle, lancée par l'administration Trump, sur les fraudes électorales dont aurait profité Hillary Clinton lors de l'élection présidentielle de novembre 2016. Selon Stephen Miller, de trois à cinq millions des voix illégales ont été utilisées pour faire perdre Donald Trump.
Devant les journalistes, le conseiller de la Maison Blanche a qualifié cette affaire de «scandale», ajoutant que les Etats-Unis devraient être «horrifiés» que des personnes qui n'en ont pas le droit participent aux élections, bafouant ainsi «les droits des Américains qui respectent la loi».
D’après un sondage national mené par plusieurs universités à la fin du mois janvier 2017, au moins 6,4% des 20 millions d'adultes n'ayant pas la nationalité américaine et résidant aux Etats-Unis ont voté lors de la présidentielle. Une participation qui aurait permis à Hillary Clinton de recueillir 834 381 votes nets supplémentaires.