Les députés du parti des Combattants pour la liberté économique (EFF) ont perturbé pendant plus d'une heure le discours de Jacob Zuma, estimant que le président n'était pas légitime pour s'exprimer, avant d'être sortis dans le chaos par une trentaine d'agents de sécurité du parlement sud-africain
«En face de nous est assis un homme incorrigible pourri jusqu'à la moelle», avait lancé en pleine assemblée le leader de l'EFF, pointant le chef d'Etat sud-africain, tandis que autre député lâchait : «Vous êtes un délinquant consitutionnel !», avant d'ajouter : «S'il vous plaît, partez».
En mars 2016, Jacob Zuma avait été reconnu coupable de violation de la constitution sud-africaines pour avoir financé des travaux dans sa résidence privée par le Trésor public. Il n'a depuis remboursé qu'une fraction de la somme détournée, soit un demi-million d'euros.
Avec plus d'une heure de retard et après une bagarre générale, le président a pu commencer son discours. «Enfin !», s'est-il exclamé, s'installant au pupitre.