494 voix pour et 122 contre : la chambre des Communes a autorisé Theresa May à enclencher l'article 50 qui permettra au Royaume-Uni de quitter l'Union européenne conformément au vote des citoyens britanniques en juin dernier.
La Chambre des Lords devrait lui emboîter le pas sans trop de difficultés : non élus, ses membres ont pour habitude de se conformer aux décisions de la chambre basse sur les questions hautement politiques comme celle-ci.
La loi pourra donc recevoir le fameux «assentiment royal» dès le mois de mars et la procédure officielle débuter avant le 1er avril. Theresa May devrait donc arriver à tenir l'agenda initialement prévu.
Après avoir été contraint par la Cour constitutionnelle à passer par un vote du Parlement, l'ombre d'un doute planait sur Westminster : les députés conservateurs pro-européens menaçaient de s'opposer au Brexit. «Ce n'est pas le moment d'entraver la volonté du peuple britannique», avait prévenu Theresa May, qui n'a finalement pas eu à affronter la fronde parlementaire.