«Certes, le soutien militaire est très important. Néanmoins, une goutte de sang d'un soldat russe mort sur notre terre coûte plus cher à nos yeux que n'importe quel soutien militaire. Ce sang, le sang russe, versé sur notre sol ne se mesure en argent», a déclaré le président syrien Bachar el-Assad lors d’une rencontre avec des parlementaires russes le 8 février.
Il a notamment précisé, pour la première fois, que les négociations à Astana favorisaient le processus de paix et qu’il était ouvert aux négociations avec les représentants de l’opposition – y compris l'opposition armée – et avec les Kurdes.
Depuis le 30 septembre 2015, date du début de l’opération russe contre les terroristes de Daesh en Syrie, 22 soldats russes ont péri en Syrie.
La majorité d’entre eux avaient moins de 30 ans. Alexandre Prokhorenko, encerclé près de Palmyre par les terroristes de Daesh, a commandé un bombardement aérien sur sa propre position, pour ne pas mourir inutilement.
Le sergent Andreï Timochenkov escortait un convoi humanitaire du Centre russe pour la réconciliation. Il a réussi à empêcher un véhicule bourré d'explosifs d'atteindre le convoi en lui tirant dessus, mais a été gravement blessé et a finalement succombé à ses blessures.
Le sous-sergent russe Mikhaïl Chirokopoias a été blessé pendant la première quinzaine de mai dans la province d’Alep. Suite au bombardement de la colonne des véhicules du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, il avait été rapatrié à Moscou dans un état grave, sans que les médecins puissent le sauver.
Le colonel russe Rouslan Galistki est décédé après avoir été blessé par des tirs rebelles à Alep.
Tous les soldats et officiers ont été nommé «Héros de la Russie» à titre posthume.