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Le ministère de la Défense russe réfute avoir mené des frappes sur Idlib

Moscou a démenti les informations publiées par Reuters et diffusées par certains médias occidentaux d’après lesquelles la Russie aurait frappé huit fois la ville syrienne d’Idlib le 7 février et tué au moins 30 personnes, dont une majorité de civils.

«Les avions des Forces aériennes russes n’ont porté aucune frappe contre la ville d’Idlib ni hier, ni cette semaine, ni même depuis le début de l'année 2017. Tous les renseignements évoquant des frappes sont faux», a déclaré le général russe Igor Konachenkov aux journalistes en réponse aux questions liées à l’attaque présumée sur Idlib le 7 février, que Reuters et certains médias occidentaux avaient relayée.

Selon Reuters, qui cite l’Observatoire syrien des droits de l’homme (qui se compose d’une personne résidant à Londres), 30 personnes auraient été tuées dans huit frappes aériennes attribuées aux forces russes.  

Ce n’est pas la première fois que la Russie est faussement accusée d’avoir bombardé certaines cibles. En octobre 2016, la Défense russe avait présenté des photos prises depuis un drone pour prouver qu'elle n'avait pas touché une école de la province d’Idlib, en Syrie.

«Le 27 octobre, un drone UAV a été envoyé dans la zone [d'Idlib] pour réaliser des photographies digitales détaillées», avait ainsi indiqué Igor Konashenkov dans un communiqué, ajoutant n'avoir constaté aucun signe de «dégâts sur le toit de l’école, ou de cratères de frappes aériennes aux alentours».

«Nous avons analysé les preuves photo et vidéo de l’attaque supposée. La vidéo publiée dans de nombreuses agences de média occidentales semble consister de plus de dix extraits différents, filmés à différents moments de la journée, et en des résolutions différentes qui ont été éditées en un seul clip», avait-il poursuivi.

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