«Nous avons les bons matériaux et nous avons acquis en Israël l'expérience qui aide à valoriser nos produits», a argué, selon l'agence Bloomberg, le directeur général de la société israélienne Magal Security Systems, Saar Koursh. Ce dernier a en effet l'espoir d'attirer l'attention du nouveau président des Etats-Unis qui a promis la construction d'un mur à la frontière américano-mexicaine.
Lors d'une conférence sur la sécurité frontalière à laquelle participaient des représentants du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, la compagnie s'est déclarée prête à participer au fameux chantier de Donald Trump. Elle a tout particulièrement vanté les mérites de sa clôture munie de capteurs à fibres optiques, déjà utilisée dans des aéroports et ports du monde entier.
Véritable spécialiste des barrières frontalières, Magal Security Systems est connue pour avoir réalisé les murs israéliens aux frontières de la bande de Gaza et de la Cisjordanie, mais également en Somalie et dans d'autres pays d'Afrique.
Un mur américain qui ravit Netanyahou
Magal Security Systems n'est pas le seul, en Israël, à s'enthousiasmer de la promesse de mur de Donald Trump, proférée à de nombreuses reprises durant la campagne présidentielle de 2016 et réitérée après son investiture. Fin janvier, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait tweeté, à propos de ce plan : «Le président Trump a raison. J'ai construit un mur le long de la frontière sud d'Israël. Cela a stoppé toute l'immigration illégale. Grand succès. Idée formidable.»
Si l'engouement israélien pour ce projet de mur est clair, une question reste toujours en suspens : le Mexique va-t-il payer comme l'entend Donald Trump ?
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