«Si vous regardez en Europe, vous pouvez presque déjà placer deux lettres au choix devant le mot 'exit'», a estimé Ted Malloch dans l'hebdomadaire Der Spiegel, selon un extrait de l'entretien diffusé le 3 février et à paraître ce 4 février.
Ted Malloch faisait allusion au mot généralement employé pour désigner la sortie de l'Union européenne de la Grande-Bretagne, le «Brexit», qui peut se décliner en «Grexit» (sortie de la Grèce) ou «Frexit» (sortie de la France), par exemple.
Il a également réaffirmé dans cet entretien que l'euro était, à son avis, «une expérience erronée» et que s'il travaillait dans une banque d'investissement, il «miserait contre l'euro».
Ted Malloch, qui a déjà occupé dans le passé des postes diplomatiques pour les Etats-Unis, pourrait devenir le prochain ambassadeur américain auprès de l'UE.
Mais les chefs de file du PPE (droite), des socialistes et des libéraux au Parlement européen ont appelé l'UE, le 2 février, à ne pas l'accepter en tant que futur ambassadeur à Bruxelles.
Interrogé à Malte, en marge d'un sommet européen, le président français François Hollande a jugé de son côté que «quand un ambassadeur est nommé, mieux vaut qu'il croie en l'institution avec laquelle il est censé travailler».