«Les possibles victimes civiles semblent s'être retrouvées sous les tirs» d'avions ou d'hélicoptères appelés à la rescousse des soldats américains se battant à terre, selon le Centcom. Ces derniers étaient engagés «contre un ennemi déterminé», précise le communiqué. Les forces spéciales américaines «étaient visées de toute part, y compris depuis des maisons ou des bâtiments», a ajouté le commandement américain.
Al-Qaïda dans la péninsule arabique «a une tradition bien établie de cacher des femmes et des enfants dans ses zones d'opération et ses camps, et démontre en permanence son mépris pour les vies innocentes», a déclaré le colonel John Thomas, porte-parole du Centcom.
Selon une source yéménite, 41 membres d'Al-Qaïda, ainsi que huit femmes et huit enfants, ont été tués dans ce raid qui constitue la première opération anti-terroriste de ce type autorisée par Donald Trump. Le Pentagone a néanmoins affirmé que l'opération était en préparation depuis longtemps, avec l'accord de la Maison Blanche de Barack Obama.
Ce sont des «raisons opérationnelles» qui ont fait que le raid a eu lieu le 29 janvier et non pas il y a deux semaines, quand le président Barack Obama était encore au pouvoir, a expliqué le porte-parole du Pentagone Jeff Davis.
Un soldat tué et trois autres blessés, c'est le bilan de l'opération américaine. Trois autres ont été blessés lors de l'accident d'un avion-hélicoptère V-22 Osprey américain à proximité du lieu des combats.
Lire aussi : Yémen : 57 morts, dont 16 civils, dans un raid américain contre Al-Qaïda
Celui-ci a effectué un atterrissage brutal pendant l'opération et a dû être détruit pour éviter qu'il ne tombe entre les mains d'Al-Qaïda.