International

A Ankara, Theresa May et Recep Erdogan signent un contrat aéronautique de 117 millions d'euros

En visite officielle à Ankara, Theresa May s'est efforcée de maintenir un équilibre entre sa volonté d'assurer de bonnes relations commerciales avec la Turquie et les inquiétudes exprimées par l'UE face aux purges engagées par Ankara depuis juillet.

En visite en Turquie, le Premier ministre britannique Theresa May a signé avec le président turc Recep Tayyip Erdogan un protocole d'accord pour le développement d'une nouvelle génération d'avions de chasse turcs qui seront développés par le britannique BAE Systems et le groupe aéronautique public Turkish Aerospace Industries (TAI). 

L'accord «marque le début d'une relation commerciale nouvelle et renforcée avec la Turquie», selon le Premier ministre britannique, pour qui ce contrat d'une valeur de plus de 100 millions de livres (117 millions d'euros), devrait ouvrir la voie à d'autres accords valant des milliards de livres au cours des vingt prochaines années. Recep Tayyip Erdogan a quant à lui estimé que l'objectif était de passer de 15,6 milliards de dollars (14,5 milliards d'euros) d'échanges commerciaux par an entre les deux pays, à 20 milliards de dollars (18,7 milliards d'euros).

«Maintenant, il est important que la Turquie soutienne sa démocratie en maintenant l'Etat de droit et en respectant ses obligations internationales en matière de droits de l'homme, comme le gouvernement s'y est engagé», a déclaré la locataire du 10 Downing Street.

Samedi 28 janvier, une porte-parole du Premier ministre britannique a rejeté les critiques selon lesquelles Londres fermait les yeux sur les atteintes aux droits de l'homme en Turquie dans le but de se rapprocher d'Ankara, assurant qu'«aucun sujet de discussion» n'était tabou.

Lire aussi : Après sa rencontre avec May, Trump veut combattre Daesh avec Poutine, tout en soutenant l'OTAN