«Je ne connais pas Poutine, mais si nous nous entendons bien avec la Russie, c’est une grande chose, c’est bon pour la Russie, c’est bon pour nous, nous sortons ensemble et on va mettre la pâtée à Daesh», a déclaré Donald Trump dans une interview à Fox News le 27 décembre. Il a ainsi répété son intention d’établir de bonnes relations avec la Russie et une coopération dans la lutte contre Daesh qu’il avait déjà annoncée à plusieurs reprises.
Le président américain se dit également prêt à parler avec le président russe Vladimir Poutine. «Il m’a appelé après ma victoire, je n’ai pas eu de discussion, mais je comprends que nous aurons bientôt une discussion», a-t-il déclaré sur les ondes de la chaîne de télévision.
Ce 27 janvier, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a bel et bien confirmé que les deux présidents auraient une conversation téléphonique le 28 janvier, ce qui sera le premier entretien officiel entre Vladimir Poutine et Donald Trump.
Donald Trump déclare souvent sa volonté d’améliorer les relations des Etats-Unis avec la Russie et n’exclut pas la possibilité de lever les sanctions contre la Russie à l’avenir, si Moscou contribue dans la lutte contre le terrorisme.
Ainsi, dans une interview récente au Wall Street Journal il a confié qu’il ne voyait pas d'inconvénient à une rencontre avec Vladimir Poutine. Si la Russie nous aide vraiment, pourquoi aurions-nous besoin de sanctions, alors que nous pourrions faire de grandes choses ensemble ?», s’est-il demandé.