1/ Les immigrés sont plus fertils
Pour protester contre la faible natalité qui mettrait en danger la redistribution de richesses aux plus âgés, Jeb Bush a loué le sens de la famille et la fertilité des immigrés. Il souhaitait surtout comparer cette dernière à celle des femmes américaines qu’il juge trop faible. Comment se mettre les femmes immigrées et les américaines à dos en une seule phrase.
«Les immigrés sont plus fertiles, il aiment leurs familles et ils ont des familles plus unies.»
2 / Jeb pense qu’Obama a fermé l’ambassade américaine au Vatican
En novembre 2013, le nouveau candidat aux primaires républicaines se fend d’un tweet. Il demande la raison pour laquelle le président a fermé l’ambassade américaine au Vatican. Jeb Bush développe une petite théorie accusant le locataire de la Maison Blanche de se venger des organisations catholiques opposées à l’Obamacare. Problème, l’ambassade a juste été déplacée dans un immeuble voisin.
3 / Manque de connaissance des institutions espagnoles
En 2003, lors d’une visite d’affaires, Jeb Bush se trouve à Madrid. Il rencontre alors le Premier ministre en place à l’époque, Jose Maria Aznar. Dans son discours d’hommage, l’ancien gouverneur de Floride remercie chaleureusement «le Président de la République espagnole pour son amitié envers les Etats-Unis». Sauf qu’Aznar n’est pas président et pour cause, l’Espagne est une monarchie. Restaurés après la mort de Franco, les Bourbons d’Espagne règne à nouveau depuis 1975.
4/ Je suis candidat au poste de président enfin … si je suis candidat
Nous sommes en mai dernier. A la question d’un journaliste qui lui demande en quoi il serait différent de son frère, Jeb Bush s’emballe. Une réponse qui a contribué à rendre le suspens bien fade autour de sa candidature : «Je me présente à la présidentielle de 2016 et le plus important c’est comment nous, enfin si je me présente, comment nous créerons les conditions d’une économie forte et durable…»
A l’époque, il n’avait, bien évidemment, pas officialisé sa candidature.
5/ Passer illégalement la frontière, un acte d’amour
C’est sa gaffe la plus célèbre. A propos de l’immigration illégale, Jeb Bush s'est montré poétique: «Oui, ils ont enfreint la loi mais ce n’est pas une félonie. C’est un acte d’amour. C’est un engagement vis à vis de votre famille». Régulièrement accusé par la droite américaine d’être trop immigrationniste, le fils de l’ancien président n’a pas arrangé les choses avec cette déclaration que certains ont analysé comme un suicide politique.
6/ Les Bush, plus jamais !
La dernière et la plus savoureuse. Elle n’est pas le fait de Jeb. Il en est plutôt la cible à vrai dire. En 2013, alors que les premières rumeurs d’un possible troisième Bush à la Maison Blanche se font entendre, Barbara, la mère de Jeb et ancienne «Fisrt lady» dégaine telle une tata flingueuse : «Non, nous avons eu trop de Bush». Simple, lapidaire et cruel. Venant de sa propre mère...