«Je tiens ma parole, y compris ma proposition d’aller aux Etats-Unis si la peine de Chelsea Manning était commuée», a déclaré Julian Assange lors de la conférence de presse sur Periscope le 19 janvier.
«Nous espérons avoir une conversation avec le département de la Justice sur le chemin approprié à prendre. J'ai toujours voulu me rendre aux Etats-Unis si mes droits étaient respectés parce que c'est une affaire qui n'aurait jamais dû avoir lieu», a-t-il ajouté.
Pourtant, la veille, son avocat Barry Pollack avait déclaré que la commutation de la peine de Chelsea Manning n’était pas suffisante pour que son client accepte d'être livré aux Etats-Unis.
«Il ne fait aucun doute que ce qu’a fait le président Obama était ce qu’Assange recherchait. Monsieur Assange avait dit que Chelsea [Manning] n’aurait jamais dû être poursuivie, jamais condamnée à des décennies de prison et qu'elle aurait dû être libérée immédiatement», avait-il précisé.
WikiLeaks en 2017 ?
Faisant le bilan des publications de 2016, Julian Assange a déclaré qu’il «adorait» ce qui avait été publié mais que l’année 2017 serait riche en nouveautés. «Nous avons beaucoup de données, cela prend du temps», a-t-il poursuivi en ajoutant qu’il était fier de «l’exactitude» de ce que WikiLeaks avait publié.
«Nous sommes au sommet de toutes les listes de sites crédibles et à la fin des listes des sites diffusant de fausses informations», s'est-il félicité.