Une création de l’artiste américain Christian Ristow a été présentée aux visiteurs de ce festival open-air pour les fondus de technologie qui s’est tenu à Moscou. Geek Picnic se penche avant tout sur la «cyborgisation» de l’humanité. La main du robot pèse toutefois 6 000 kg, soit bien plus qu’une main humaine qui une fois revêtue du gant de commande pouvait faire effectuer les mêmes mouvements à la structure métallique similaire de 8 mètres grâce à des technologies hydrauliques.
«L’idée était de donner aux gens ce sentiment de pouvoir, ce sentiment de force, comme un super-héros, pour qu’ils puissent réaliser des choses qu’il ne peuvent pas faire dans la vie normale», a rapporté Ristow.
La sculpture interactive, qui fonctionne à l’aide de moteurs diesel, est capable de ramasser, d’écraser et de jeter de grands objets, comme des autos.
Cette main robotisée a été construite initialement pour le festival Robodock aux Pays-Bas en 2008. Après certaines modifications, «Main d’homme» est devenue une attraction populaire lors de plusieurs festivals, comme Maker Fair aux Etats-Unis.
Geek Picnic fut aussi l’occasion de la première conférence russe sur les cyborgs, où des scientifiques et des personnes équipées de prothèses bioniques discutaient des limitations de la condition humaine, de l’éthique et de la philosophie qui entourent la question de la «cyborgisation» de l’humanité.