Saëb Erakat, le deuxième homme fort de l'Organisation de libération de la Palestine s'est félicité des décisions prises à Paris et a appelé, dans un communiqué, la France «à reconnaître immédiatement l'Etat de Palestine dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme sa capitale» et demandé aux autres participants à la conférence de «reconnaître la Palestine au même titre que leur reconnaissance d'Israël».
Israël, de son coté, a estimé que la conférence de Paris sur le Proche-Orient, qui a renouvelé son soutien à une solution à deux Etats pour résoudre le conflit israélo-palestinien, éloignait les perspectives de paix.
«Cette conférence internationale et les résolutions de l'ONU ne font qu'éloigner les perspectives de paix car elles encouragent les Palestiniens à refuser des discussions directes avec Israël», a déclaré le ministère des Affaires étrangères à Jérusalem.