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L’application de messagerie sécurisée WhatsApp assure qu’elle n’autorise pas la surveillance

Le service de messagerie cryptée a qualifié de «fausses» les accusations d’un article du Guardian assurant qu’une faille dans l’application permettait aux agences de renseignements d’intercepter ses messages, pourtant protégés par le chiffrement.

Dans un communiqué de presse envoyé au site spécialisé dans les nouvelles technologies TechCrunch, un porte-parole du service de messagerie WhatsApp a nié que l’application soit dotée d’une «fonctionnalité intentionnelle […] permettant aux gouvernements de forcer WhatsApp à décrypter ses flux de messages».

Le représentant a au contraire assuré que la compagnie combattait «toute demande de gouvernements de créer une porte dérobée» dans l’application, permettant ainsi aux agences de renseignement d’intercepter les messages des utilisateurs. Il a ajouté que le réseau social Facebook, propriétaire de WhatsApp, agissait en toute transparence à ce sujet, répertoriant toutes les requêtes dans un document consultable en ligne, le Rapport des demandes gouvernementales.

Selon l’application de messagerie cryptée, la fonctionnalité dénoncée dans un récent article du journal The Guardian, permettrait en fait de s’assurer que les messages ne soient pas perdus dans le flux.

Cité par le quotidien britannique, un chercheur avait en effet expliqué qu’il avait découvert une «porte dérobée» dans le système de WhatsApp permettant de modifier le chiffrement de messages.

Cette fonctionnalité permettrait aux messages de l’application, pourtant réputée ultra-sécurisée, de pouvoir être interceptés par des tiers.

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