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Les attaques contre Trump marquent «le début d’une guerre civile», estime un ancien député allemand

Interrogé par RT, Willy Wimmer estime que la campagne de diffamation déployée contre Donald Trump provient de l'establishment américain qui n'accepte pas la victoire du milliardaire et souhaite le contraindre à mener une politique belliciste.

«Quand vous voyez la situation à Washington, je pense que ceux qui ont perdu l’élection n’ont pas l’intention de reconnaître Donald Trump comme nouveau président. Ce qu'il se passe à Washington, semble être le début d’une guerre civile», a confié à RT Willy Wimmer, un ancien député du parti au pouvoir, l’Union chrétienne démocrate (CDU). 

«Il est désormais très clair qu'il y a un réseau de l'establishment démocrate et républicain en faveur de la guerre, qui n'accepte pas le résultat des élections», a t-il encore asséné.

Selon Willy Wimmer, la campagne de diffamation contre Donald Trump est le fruit d'un effort conjoint des médias de masse et de l'establishment politique américain, avec pour principal objectif d'empêcher le futur président de mener une politique moins belliciste que les précédentes administrations.

Il dresse par ailleurs un parallèle entre le «réseau de résistance contre le président élu» et les incessantes attaques des médias grand public à l'encontre de la Russie. Il affirme qu'il n’y a pas réellement d’hostilité entre la Russie et l’Europe, que celle-ci «est organisée de manière très artificielle». «C'est la même pratique que nous constatons aujourd'hui contre Donald Trump», déplore-t-il.

Pour l'ancien député, la réalité en Europe c'est que «les peuples des pays européens, veulent entretenir de bonnes [relations] avec la Russie».

Il s'inquiète enfin de voir que le seul et unique but du «réseau» consiste à créer des conflits, voire une guerre. A ses yeux, l'élection qui aura lieu en Allemagne cette année sera touchée par une rhétorique similaire. Pour Willy Wimmer, le monde est de plus en plus polarisé et les tensions sont au plus haut. «Nous vivons les jours les plus dramatiques de notre existence», prévient-il.

Pendant sa campagne électorale et depuis son élection, le magnat de l'immobilier a été accusé par les médias d'entretenir des relations étroites avec la Russie et son président Vladimir Poutine. Les agences de renseignement ont décrit le gouvernement russe comme étant favorable à Donald Trump, et estiment qu'il a aidé à le faire élire en piratant le camp démocrate, sans pour autant en apporter la preuve. 

Des accusations toujours réfutées par les autorités russes et par le milliardaire. Celui-ci a expliqué sur sa page Facebook le 7 janvier qu'avoir une bonne relation avec la Russie était une bonne chose, pas une mauvaise chose. «Seulement des gens stupides, ou des imbéciles, pensent que c'est mauvais! Nous avons assez de problèmes dans le monde pour en ajouter un supplémentaire», a fait remarquer Donald Trump, ajoutant qu'il avait l'intention de «travailler avec le président russe pour résoudre certains des problèmes majeurs et urgents du monde». 

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