«Bien que la Russie, la Chine, d'autres pays, des groupes et des individus extérieurs tentent en permanence de pénétrer la cyber-infrastructure de nos institutions gouvernementales, de nos entreprises et organisations, dont le Comité national démocrate, il n'y a eu absolument aucun impact sur le résultat de l'élection [présidentielle de novembre 2016]», a déclaré Donald Trump dans un communiqué de presse, après s’être entretenu avec les principaux responsables du renseignement américain à New York.
«Il y a eu des tentatives de pirater le parti républicain, mais le parti avait mis en place des défenses fortes contre le piratage, et les pirates ont échoué», a-t-il ajouté.
Réaffirmant que sa principale priorité sera la sécurité, celui qui prendra la place de Barack Obama le 20 janvier à la Maison blanche a fait savoir qu’il mettrait en œuvre un plan de lutte contre les cyber-attaques dans les trois premiers mois de sa présidence.
Ces dernières semaines, l’administration du président sortant Obama a plusieurs fois accusé la Russie d’avoir tenté de s’ingérer dans l’élection présidentielle américaine. Alors qu’aucun élément concret n’a été apporté pour corroborer ces dires, le directeur du renseignement intérieur américain James Clapper a promis de publier des preuves de l’implication de Moscou «au début de la semaine prochaine».