«On a l'impression parfois, lors de nos discussions avec les britanniques qu'ils sont un peu lents», a fait savoir la dirigeante suédoise, interrogée par Reuters alors qu'elle participait à un meeting du parti allemand conservateur de Bavière. Pour celle-ci, les Britanniques manqueraient tout simplement de pratique : «Cela fait tellement longtemps qu'ils n'ont pas négocié tout seul». Aussi Erna Solberg s'inquiète-t-elle d'un Brexit très difficile pour le Royaume-Uni.
Après la démission de l'ambassadeur britannique auprès de l'Union européenne (UE), Sir Ivan Rogers, un incident diplomatique de nature à fragiliser la position du Royaume-Uni lors des prochaines négociations sur les modalités du Brexit, le commentaire d'Erna Solberg témoigne de la position pro-européenne de la Norvège. Le pays, bien que non-membre de l'UE, fait toutefois partie du marché commun et participe, à ce titre à la définition du budget européen.
En juillet 2016, Erna Solberg était déjà sur la même ligne dure et avait indiqué que la Norvège ne signerait aucun accord bilatéral avant que les conditions du Brexit ne soit finalisées.