Une histoire rocambolesque comme l’Autriche nous en offre parfois. Un homme de 61 ans avait envoyé en novembre un courrier électronique anonyme au ministère de l'Intérieur dénonçant un Syrien de 29 ans comme «un commandant» de l'organisation Etat islamique. Ne s’arrêtant pas là, il informe les autorités que le jeune homme prépare un attentat à Innsbruck (ouest).
Problème, le ressortissant syrien est tout à fait innocent. Ne le sachant pas encore à l’époque, les forces spéciales autrichiennes «Cobra» lancent une opération dans la ville du Tyrol pour mettre la main sur le jeune homme. Heureusement pour lui, son dénonciateur, dans un accès de raison, avait admis avoir tout inventé. La raison ? Il souhaitait empêcher le jeune Syrien d’accompagner sa femme à une manifestation locale.
«Le mobile était la jalousie», a indiqué Thomas William, un porte-parole du parquet régional.
Arrêté fin décembre en Roumanie où il séjournait, le sexagénaire autrichien encourt jusqu'à cinq années de prison pour dénonciation calomnieuse.