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Donald Trump menace General Motors de taxes s'il ne relocalise pas ses emplois aux Etats-Unis

Le futur président des Etats-Unis, Donald Trump, a menacé le constructeur automobile américain General Motors de «lourdes taxes douanières» ce mardi 3 janvier s'il refusait de rapatrier au moins partiellement sa production aux Etats-Unis.

Comme à ce qui semble désormais être son habitude, Donald Trump s'est exprimé de manière concise et percutante sur Twitter mardi 3 janvier. «General Motors envoie ses modèles Chevy Cruze fabriqués au Mexique jusqu'aux Etats-Unis sans payer de taxes : construisez aux Etats-Unis ou vous payerez de lourdes taxes douanières !», a-t-il écrit.

Cette déclaration semble confirmer que Donald Trump a l'intention de s'atteler à l'une des politiques qu'il avait le plus mise avant lors de sa campagne, à savoir un «patriotisme économique» incluant, si nécessaire, des contraintes fortes pour les sociétés américaines ayant recours aux délocalisations. 

Le même jour, quelques heures plus tard, le géant de l'automobile Ford, quatrième constructeur mondial, annonçait l'annulation de la construction d'une nouvelle usine de 1,6 milliard de dollars au Mexique afin d'investir dans une de ses installations dans le nord des Etats-Unis afin d'y fabriquer véhicules autonomes et électriques.

Les semaines précédentes, Donald Trump a eu recours à ce genre de stratégie de communication à plusieurs reprises, notamment pour se plaindre du coût trop élevé du F-35 de Boeing : la compagnie avait fini par annoncer une baisse de ses coûts de production après que le message du futur Président a provoqué l'effondrement du cours de son action en bourse.